lundi, février 19, 2007

Des talents cachés parmi nous!

Si vous saviez quelle était ma joie de lire vos commentaires. C'est seulement grâce à vous, chers Ehtpistes, que le coeur de ce blog continuera à battre.
L'article "Entre fille", qui a suscité un immense débat (Voir ici), a été embaumé par deux délicieux poèmes que je tiens à partager avec vous. Chapeau bas pour l'auteur de ces poésies qui a préféré garder l'anonymat. Sachez que votre plume nous égaye le Blog.



1er Poème:

On a fait connaissance
Avec l’aide d’internet
Et je piaffe d’impatience
De voir enfin sa tête,
Je la rêve élégante,
Douce comme l’apesanteur,
L’attente trop oppressante
M’étreint dur’ment le cœur.

Donc en satellite stop,
Je pars pour l’aventure,
Car ma belle Pénélope,
Et c’est une vraie torture,
Habite loin de la terre,
Quelque part sur Titan,
Dans un igloo de verre,
Qui l’abrite du vent.

Adieu la planète bleue,
Et vogue la galère,
Quand on est amoureux
On fonce par Jupiter,
A moi les grands espaces,
A moi la liberté,
Il en faut de l’audace
De l’impétuosité.

Et le dos au soleil,
J’enjambe la planète rouge,
Je tombe de sommeil,
Il faut que je me bouge,
C’est un très long chemin
Pour aller sur Titan,
Un voyage surhumain,
Mais tell’ment exaltant.

Le temps d’une petite pause
Sur l’anneau de Saturne
Pour ruminer morose
Et un rien taciturne,
Je repars cœur battant,
Le moral retrouvé,
Car j’aperçois Titan,
Suis enfin arrivé.

Cent quatre vingt degrés
En dessous de zéro,
C’n’est pas pour dénigrer,
Mais c’est loin d’être trop chaud,
Ma belle sirène des glaces
Au large sourire glacial,
Langoureus’ment m’enlace,
C’est froid, un peu spécial.

Dans son deux pièces cuisine,
Igloo de première classe,
Elle se révèle mutine
Malgré son corps de glace,
Moi risquant les gerçures
Je l’embrasse tendrement,
Tant pis pour les eng’lures,
Comment faire autrement ?

Elle a voulu connaître
Une plus douce atmosphère,
Elle a voulu connaître
La lointaine planète terre,
Mais trop près du soleil
Elle a fondu comme neige,
Et c’est dans une bouteille
Qu’elle finit, prise au piège.

Une carafe de cristal
Me regarde surfer
Sur le net sidéral
Mais moi, même assoiffé,
Je ne boirai jamais
Cette eau pure et limpide,
Qu’est bien sûr désormais
Ma douce sirène fluide.


2ème Poème:

à toi mon amour :
Noël, mais c'est l'amour, la divine naissance,
La venue de l'enfant sur la paille couché.
C'est le monde à genoux plein de reconnaissance,
Qui oublie pour un jour ses plaies et le péché.

C'est la joie des bambins qui guettent la venue
Du bonhomme au traîneau galopant dans le ciel.
Ce sont les chants si beaux d'émotion contenue
Qui montent dans la nuit pour louer l'éternel.

Mais c'est hélas aussi la grande solitude
De ceux pour qui le sort de fait pas de crédit.
Ceux qui savent déjà que la vie bien trop rude
Leur refuse ici-bas un coin de paradis.
Noël, mais qu'est-ce donc pour cet enfant trop tendre
Que la guerre a meurtri dans son corps, dans son coeur.
Lui qui cette nuit là essaiera de comprendre
Pourquoi il n'a pas droit à sa part de bonheur.

Noël ce sera toi, que malgré la distance,
Sans que cela soit dit je saurai près de moi.
Si de nous retrouver nous n'avons plus la chance,
Moi je te bénirai à jamais d'être toi.

Sonnez, carillonnez, cloches de notre église.
Allez dire partout qu'un sauveur nous est né.
Malgré ce monde fou, il faut que l'on se dise
Que pour un jour encore, l'amour nous est donné.

Mise à jour: Ces poèmes ont été plagié de ce site ici. C'est Cokate qui m'a fait la remarque.
Déçu, oui un peu. C'est pas grave car j'estime que le fait de poster un poème sur le blog pour l'enrichir est une preuve de bonne volonté de son émetteur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

N'importe quoi,le 2ème poème a un contenu nul et non avenue, à commencer avec le debut( Noèl....)
vous me decevez de considerer ça comme un talent.
D'ailleurs, l'expediteur a gardé l'anonimat parce que ce n'est pas lui qui la formulé.